Aujourd'hui au défi «30 jours de blogues!» : How do you curate student work–or help them do it themselves?
Depuis longtemps, j’utilise un portfolio pour rassembler les traces d’apprentissage des élèves. Par contre, au cours des années, mon utilisation du portfolio a constamment évolué. D’un portfolio de présentation, à un portfolio d’apprentissage. D’un portfolio dirigé par l’enseignante à un portfolio géré par l’élève. D’un portfolio papier et carton(!) à un portfolio numérique. Le portfolio est une stratégie gagnante à utiliser pour refléter sur son apprentissage.
Comment je m’y prends?
Premièrement, à chaque début d’année, j’organise un tiroir de classeur dans lequel je place deux filières pour chaque élève. Ça, c’est mon coffre-fort! Là, je garde tous les travaux, productions, notes, commentaires pour chaque élève. J’utilise une des filières pour mettre les éléments qui ne seront définitivement pas dans le portfolio (un consensus entre l’élève et moi) ainsi que toutes les notes, les commentaires qui sont davantage pourr moi, pour m’aider à faciliter l’apprentissage des élèves. Dans l’autre filière, les élèves placent, ou je place, des travaux, des idées, des commentaires qui pourraient être insérés dans le portfolio si l’élève n’est pas certain de vouloir placer cet artéfact dans son portfolio.
Comment j’utilise le portfolio?
Premièrement, au début, je fais une ou des capsules d’enseignement sur ce qu’est le portfolio d’apprentissage. Il s’agit, pour nous, d’y placer des éléments qui démontrent nos apprentissages, et particulièrement, les traces de ces apprentissages. Au début, ce n’est pas chose facile pour les élèves, à tous les cycles, mais encore plus au cycle primaire!Il faut savoir quoi placer? Quand le placer? Pourquoi le placer? Mais, c’est ce qui fait la force de cette stratégie pédagogique. Non seulement c’est une façon de documenter l’apprentissage, c’est aussi une façon de refléter sur son apprentissage.
Dans les premières semaines, nous apprenons à documenter. Oui, c’est facile de mettre une feuille dans une filière pour montrer le travail que nous avons fait, mais est-ce que ce qui est sur la feuille représente tout ce que tu as appris? Comment tu l’as appris? Les stratégies que tu as prises pour l’apprendre? Les élèves apprennent qu’il y a beaucoup plus à l’apprentissage que la production finale. Au cours des premiers mois, nous travaillons donc à mettre des notes avec nos productions, à écrire avec qui nous travaillons, à prendre des photos, à enregistrer un commentaire. À n’importe quel moment, lorsque je vois un artéfact intéressant à ajouter à un portfolio, je le mentionne et j’explique pourquoi. Tranquillement, les élèves s’habilitent à distinguer des éléments pertinents à mettre dans leur portfolio.
Lorsqu’un élément est retenu pour être placé dans le portfolio, l’élève le place dans la filière ou une note y est placée en guise d’aide-mémoire. Si l’élève n’est pas certain si un élément devrait ou non être dans son portfolio; il le laisse dans la filière. Il peut toujours y revenir plus tard. En temps de travail autonome ou lors d’une période dédiée au portfolio, l’élève travaille à organiser les artéfacts choisis selon le format de portfolio établi ensemble.
Pour que l’utilisation du portfolio soit un succès, il faut se donner le temps de s’approprier l’utilisation du portfolio et des outils utilisés pour mettre en oeuvre l’utilisation du portfolio. Il faut aussi assigner régulièrement un temps pour travailler son portfolio. Ces temps permettent de refléter sur les éléments choisis, choisir d’autres éléments au besoin et expliquer ses choix. Dans l’horaire hebdomadaire, je place toujours au moins une période par semaine dédiée au portfolio. De cette façon, nous sommes assurés de prendre un peu de temps pour mettre à jour notre portfolio. Par contre, plus les élèves s’habituent à cette façon de faire, plus elle devient ancrée dans notre quotidien. Vers la fin le mois de février ou mars de notre année scolaire ensemble, le portfolio fait partie intégrante de notre processus d’apprentissage!
Au cours des dernières années, j’ai eu la chance de commencer à accompagner des enseignantes et des enseignants dans l’utilisation d’un portfolio numérique pour documenter l’apprentissage des élèves. Que de possibilités nous offre ce format : des traces, des documents d’apprentissage bien variés facilement partageable aux parents et/ou à quiconque choisi par l’élève. Que de fierté!
As-tu fait l’utilisation du portfolio avec tes élèves? Aimerais-tu nous partager ton expérience?
Depuis longtemps, j’utilise un portfolio pour rassembler les traces d’apprentissage des élèves. Par contre, au cours des années, mon utilisation du portfolio a constamment évolué. D’un portfolio de présentation, à un portfolio d’apprentissage. D’un portfolio dirigé par l’enseignante à un portfolio géré par l’élève. D’un portfolio papier et carton(!) à un portfolio numérique. Le portfolio est une stratégie gagnante à utiliser pour refléter sur son apprentissage.
Comment je m’y prends?
Premièrement, à chaque début d’année, j’organise un tiroir de classeur dans lequel je place deux filières pour chaque élève. Ça, c’est mon coffre-fort! Là, je garde tous les travaux, productions, notes, commentaires pour chaque élève. J’utilise une des filières pour mettre les éléments qui ne seront définitivement pas dans le portfolio (un consensus entre l’élève et moi) ainsi que toutes les notes, les commentaires qui sont davantage pourr moi, pour m’aider à faciliter l’apprentissage des élèves. Dans l’autre filière, les élèves placent, ou je place, des travaux, des idées, des commentaires qui pourraient être insérés dans le portfolio si l’élève n’est pas certain de vouloir placer cet artéfact dans son portfolio.
Comment j’utilise le portfolio?
Premièrement, au début, je fais une ou des capsules d’enseignement sur ce qu’est le portfolio d’apprentissage. Il s’agit, pour nous, d’y placer des éléments qui démontrent nos apprentissages, et particulièrement, les traces de ces apprentissages. Au début, ce n’est pas chose facile pour les élèves, à tous les cycles, mais encore plus au cycle primaire!Il faut savoir quoi placer? Quand le placer? Pourquoi le placer? Mais, c’est ce qui fait la force de cette stratégie pédagogique. Non seulement c’est une façon de documenter l’apprentissage, c’est aussi une façon de refléter sur son apprentissage.
Dans les premières semaines, nous apprenons à documenter. Oui, c’est facile de mettre une feuille dans une filière pour montrer le travail que nous avons fait, mais est-ce que ce qui est sur la feuille représente tout ce que tu as appris? Comment tu l’as appris? Les stratégies que tu as prises pour l’apprendre? Les élèves apprennent qu’il y a beaucoup plus à l’apprentissage que la production finale. Au cours des premiers mois, nous travaillons donc à mettre des notes avec nos productions, à écrire avec qui nous travaillons, à prendre des photos, à enregistrer un commentaire. À n’importe quel moment, lorsque je vois un artéfact intéressant à ajouter à un portfolio, je le mentionne et j’explique pourquoi. Tranquillement, les élèves s’habilitent à distinguer des éléments pertinents à mettre dans leur portfolio.
Lorsqu’un élément est retenu pour être placé dans le portfolio, l’élève le place dans la filière ou une note y est placée en guise d’aide-mémoire. Si l’élève n’est pas certain si un élément devrait ou non être dans son portfolio; il le laisse dans la filière. Il peut toujours y revenir plus tard. En temps de travail autonome ou lors d’une période dédiée au portfolio, l’élève travaille à organiser les artéfacts choisis selon le format de portfolio établi ensemble.
Pour que l’utilisation du portfolio soit un succès, il faut se donner le temps de s’approprier l’utilisation du portfolio et des outils utilisés pour mettre en oeuvre l’utilisation du portfolio. Il faut aussi assigner régulièrement un temps pour travailler son portfolio. Ces temps permettent de refléter sur les éléments choisis, choisir d’autres éléments au besoin et expliquer ses choix. Dans l’horaire hebdomadaire, je place toujours au moins une période par semaine dédiée au portfolio. De cette façon, nous sommes assurés de prendre un peu de temps pour mettre à jour notre portfolio. Par contre, plus les élèves s’habituent à cette façon de faire, plus elle devient ancrée dans notre quotidien. Vers la fin le mois de février ou mars de notre année scolaire ensemble, le portfolio fait partie intégrante de notre processus d’apprentissage!
Au cours des dernières années, j’ai eu la chance de commencer à accompagner des enseignantes et des enseignants dans l’utilisation d’un portfolio numérique pour documenter l’apprentissage des élèves. Que de possibilités nous offre ce format : des traces, des documents d’apprentissage bien variés facilement partageable aux parents et/ou à quiconque choisi par l’élève. Que de fierté!
As-tu fait l’utilisation du portfolio avec tes élèves? Aimerais-tu nous partager ton expérience?
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