Je te raconte un peu une des ces expériences.
Lors du défi 30 jours de blogues que j’ai relevé au mois de septembre, une des questions étaient : «Name the top edtech tools that you use on a consistent basis in the classroom, and rank them in terms of their perceived (by you) effectiveness.» J’y suis allée de l’avant avec mon interprétation de la question et j’ai partagé mon palmarès. En fin de semaine, j’ai eu un commentaire très intéressant sur ce billet de blogue en particulier. Le voici :
Au cours des dernières années, j’ai été formatrice en apprentissage électronique et cette année, je suis conseillère pédagogique. Je ne suis donc pas en classe depuis quelques années. Par contre, j’ai travaillé avec plusieurs enseignantes et enseignants et je connais très bien les classes de mon école d’attache … Contextualisation : je ne suis pas en salle de classe maintenant, mais si je retournais en salle de classe, je serais dans cette école! Donc, en arrière-plan, lors de la rédaction du billet sur les cinq outils, je me voyais dans une salle de classe dans mon école d’attache : accès à un domaine GoogleEDU, chariot de ChromeBooks, quelques Ipads, un tableau interactif dans chaque classe, une bonne bande passante, mais il faut quand même faire attention de ne pas la surcharger. Quels outils vais-je utiliser de façon régulièrement en salle de classe? Je me suis dit que j’allais maximiser les outils qui sont à ma disposition.
Peut-être une inférence de ma part, mais pour moi, quand je parle de Google et Ipad, ça englobe toutes les fonctionnalités et les applications disponibles … je vais avoir besoin de plus qu’une année scolaire pour exploiter toutes les possibilités que ces outils apportent à l’apprentissage! … Intention : avec ces outils je peux faciliter des situations d’apprentissage dans lesquelles les élèves seront actifs et toucher le développement de plusieurs compétences visées à l’ère numérique : découvrir, créer, innover, collaborer, communiquer, développer son caractère ... Je vais aussi être mieux outillé pour mettre en pratique l’évaluation au service de l’apprentissage : la documentation de l’apprentissage, des conversations sur l’apprentissage pour amener chacune et chacun de mes élèves plus loin dans son apprentissage.
Dans ce contexte, avec ces intentions en tête, est-ce que je n’ose toujours pas trop trop? Peut-être! J’imagine que ça dépend de la perspective ...
Un énorme merci à Jean Desjardins (sur Twitter : @jdesjardins1861, sur Google+ : +JeanDesjardins) qui a amené cette réflexion chez moi avec son commentaire.